MES PAROLES
Oeuvres déposées à la Sacem N° 00411050407
PASSEPORT POUR L'AVENTURE
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J'ai mon passeport pour l'aventure
Et je prends mon destin en main
Je mettrai ma plus grosse armure
Pour résister jusqu'à la fin
Car je veux parcourir les routes
Aller au bout de ma passion
Pour réussir coûte que coûte
A faire vivre mes émotions
Je l'ai longtemps cherché
Ma route mon chemin
Si la vie m'a contrée
Si elle m'a mis un frein
Je laisse tout derrière
Un vieux passé lourd à porter
Et je parts en aventurière
Sans chercher à me retourner
Car mon âme d'artiste
Cherche à ouvrir son coeur
A tous ces gens si tristes
Leur offrir du bonheur
Et raviver leur flamme
Leur redonner un peu d'espoir
Dire que la vie n'est pas un drâme
Qu'il y a des belles choses à voir
UNE FLEUR AU CHAPEAU cliquez pour écouter 04_une_fleur_au_chapeau_extrait_mp3
Une fleur au chapeau
A la bouche un mégot
Le pinard à la main
Et du pain dans la poche
Vagabond ou clochard
Peu importe le nom
Tu es beau comme ça
Tu enrichis le monde
Tu voyages sans but ne sachant pas où aller
Tu erres dans la nuit pour chercher un abri
Ton toit est sous un pont ton lit sur le goudron
Tu trembles et tu as froid mais tu ne le dis pas
Ta vie est souvent dure car tu as faim et soif
Et de la solitude tu souffres quelquefois
Mais ton plus grand bonheur les gens n’le savent pas
C’est que tu es poète et artiste à la fois.
Ton univers est grand tu possèdes le monde
Tu sais prendre le temps de vivre cette ronde
Tu connais le soleil les oiseaux et les fleurs
Les parfums de la vie les richesses du cœur.
CHUT L’OISEAU DORT
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Chut l’oiseau dort il faut faire silence
Sur la pointe des pieds avec un peu de chance
Je pourrais m’approcher sans qu’il puisse m’entendre
Pouvoir l’apprivoiser avec des gestes tendres
Mais l’oiseau est méfiant
Il a très peur de l’homme
Les gens sont si méchants
Leur violence résonne.
Si j’étais une fée je serais l’hirondelle
Me couvrirais de plumes et me mettrais des ailes
J’irais rejoindre au ciel tous mes amis là-haut
La grive et le pinson la pie et le moineau
Rossignol mon ami je voudrais que tu saches
Que ton chant mélodieux siffloté sans relâche
A l’abri du danger caché dans les murailles
Remplit ma solitude et mes jours de grisaille.
LE PETIT CHEVAL DE BOIS
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Le petit cheval de bois
Qu’avait construit mon papa
N’était pas en bois d’érable
Quelques pointes et un marteau
Quatre planches et un rabot
Récupérés dans une étable
Le plus beau cadeau du monde
N’avait pas tant de valeur
Aucun jouet à la ronde
N’a autant bercé mon cœur
Les plus grands chevaux du monde
Tous ceux qu’on aime ici bas
N’auront d’égal à la ronde
Que mon vieux cheval de bois
A cheval sur ma monture
Je partais à l’aventure
Dans tous les coins de la terre
Je découvrais des marais
Des tanières des coins secrets
Des canyons et des rivières
J’étais un grand justicier
Un chérif un vrai de vrai
On m’appelait l’intouchable
Je pourchassais les brigands
Les attrapais tout le temps
J’étais vraiment redoutable.
LES ENFANTS DU MONDE
Les enfants du monde
Qui meurent de faim
Ne font plus la ronde
Jours sans lendemain
Et tous ceux qui tombent
Les pauvres gamins
Occis par les bombes
Horrible destin
Comment accepter cette vraie famine
Alors que nous-mêmes avons bonne mine
Quand le ventre plein, gavés et repus
Nous donnons aux chiens ce qu’on ne veut plus
Avoir le courage de bien regarder
Ce sec paysage des gens affamés
Ne pas ignorer que sur la planète
Des milliers d’enfants meurent de disette
Comment accepter ces visions atroces
Ne pas regarder ignorer ces gosses
Faire comme si la vie n’était faite
Que de gens heureux et de jours de fête
Avoir le courage de poser les yeux
Sur ce paysage d’horreur et de feu
Ne pas ignorer que de par le monde
Des milliers de gosses tombent sous les bombes.
Les enfants du monde
Peut-être demain
Referont la ronde
Se tiendront la main
Si demain les hommes
Deviennent copains
Détruisent les bombes
Distribuent du pain.
COMBIEN DE TEMPS
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Combien de temps faudra t’il à l’homme
Pour que la paix règne en ce triste monde
Pour qu’on puisse enfin vivre dans l’amour
Se tenir par la main enfin pour toujours
Pourquoi haine la violence et tout ce sang
Qu’on soit d’Afrique d’Amérique d’Extrême Orient
Qu’on croit au Christ à Bouddha ou bien Allah
Il faut réagir arrêter bien vite tout ça
Je hurle au ciel pour qu’ils veuillent bien entendre
Bon Dieu de Dieux unissez-vous vibrez ensemble
Pour rassembler tous ces peuples déchirés
Par des dictateurs des religions périmées
Pourquoi les hommes sont-ils vraiment si cruels
Pourquoi le pouvoir devient leur but essentiel
Pourquoi toutes les femmes n’ont pas toutes les mêmes droits
Dans certains pays où l’homme a décidé d’être roi
Si une loi universelle était créée
Parlant d’amour de tolérance et de respect
Qu’on puisse enfin ouvrir plus grands nos horizons
On cesserait de vivre comme des moutons.
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Laisser derrière soi
La maison où l’on a grandi
Dire au revoir une dernière fois
A ses vieux murs, à ses amis
Un tas de souvenirs
Qui se mélangent nous font sourire
Voir que les jours se sont enfuis
Avec un brin de nostalgie.
Il faut pourtant passer le cap
Aller devant franchir l’étape
Tourner la page de son passé
Etre bien sage ne plus pleurer
Un nouveau jour va prendre place
C’est un peu l’heure de l’angoisse
Une autre phase de sa vie
Qui se prépare qui se construit
Faut repartir d’un nouveau pied
Vers l’avenir sans retourner
Les jours qui suivent sont droit devant
Il faut les vivre intensément.
AU FIL DE L’EAU
Au fil de l’eau au fil du temps
Les jours s’écoulent doucement
Furtivement sans qu’on les voit
Ils s’évaporent entre nos doigts
On oublie trop le temps de vivre
On oublie trop le temps qu’il faut
Préoccupé par son empire
On en oublie ce qui est beau
Et un beau jour où on se réveille
Et un beau jour on s’aperçoit
Qu’on est longtemps resté en veille
Qu’on n’a pas vu ce qu’il fallait voir
Il nous reste tant de merveilles
A découvrir à entrevoir
Manger les raisins de la treille
Ou ramasser les fruits des bois
Ou bien partir à l’aventure
Destination vers l’inconnu
Trouver dans le flot des cultures
Un nouveau sens à son vécu
Il nous reste les plaisirs simples
Les joies du corps et de l’amour
Goûter au bonheur du farniente
Le savourer jour après jour
Ou bien rouler à cent à l’heure
Pour rattraper le temps perdu
Tout dévorer croquer le beurre
Vivre sa vie sans retenue.
C’EST FOU
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C’est fou comme je m’ennuie quand tu n’es pas là
C’est fou comme tout est gris autour de moi
C’est fou c’que j’aimerais être dans tes bras
C’est fou quand tu es pas là
Sans ta présence ma vie s’arrête
Mon corps est froid j’ai plus ma tête
Ma vie sans toi n’a plus de sens
C’est le grand néant de l’absence
Si je te sais tout près derrière
Je me sens comme prisonnière
Le sang ruisselle dans mes veines
C’est une passion qui m’enchaîne
Quand je te vois même si c’est de loin
Que je perçois ton regard coquin
Je sens brûler en moi le feu
Qui nous dévore à tous les deux.
TA PEAU EST DOUCE
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Dieu que ta peau est douce
Et que tu es câlin
Et dès que je la touche
Que j’y pose ma main
Comme sur du velours
D’une tendre douceur
J’en fais tout le contour
Parfois durant des heures
Sans jamais me lasser je glisse sur ton corps
Et de la tête aux pieds j’en veux toujours encore
Ta chair ferme et musclée ta stature d’athlète
Le goût de tes baisers ce merveilleux bien-être
Commence à s’imprégner tous les jours pas à pas
A peine séparés tu me manques déjà
Que pourrais-je t’offrir toi qui me donne tant
Tant de tendres plaisirs doux comme le printemps
Te couvrir de bisous t’envahir de caresses
Dans le creux de ton cou te câliner sans cesse
Vouloir à tout moment exaucer tes désirs
C’est bien le seul présent que je sache t’offrir
Toujours plein d’attentions bienveillant et courtois
Roi de la séduction et du vrai don de soi
Tu transformes mes jours taciturnes et moroses
En un filtre d’amour au bon parfum de rose
Enivrée dans tes bras je me laisse bercer
Grisée par cette voix qui me porte à rêver.
L’AMOUR AUX QUATRE SAISONS
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Quand fleuriront les lilas blancs
Quand fleuriront les lilas blancs
Ils refleuriront au printemps
La saison des amants
Saison qui renaît à la vie
Où tout chante où tout rie
Quand les oiseaux de la forêt
Chanteront à toute volée
Humant les parfums de l’été
La saison des baisers
Baisers volés au clair de lune
C’est ce qui en fait la fortune
Mais qu’elle que soit la saison
C’est l’amour qui a toujours raison
Eté automne ou hiver A l’endroit ou à l’envers
Le cœur a toujours la primeur
Et de l’homme il est le possesseur
Quand cueillera t’on les raisins
Et les pommes de ton jardin
Nous les cueillerons en automne
La saison où l’on frissonne
Saison des amours retrouvés
Que l’été avait fait oublier
Quand cueillera t’on les primevères
Non sûrement pas en hiver
Elles ont déserté les forêts
Ce sont des fleurs fanées
Mais il ne faut pas s’inquiéter
Les racines sont toutes restées.
JE TE PROMETS
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Je te promets de faire mon possible
Me maîtriser aux heures difficiles
Je te promets d’essayer de comprendre
Tous les signaux que tu veux que j’entende
C’n’est pas facile et souvent j’appréhende
De mal saisir le sens de tes demandes
Mais j’essaierai de capter tes messages
Parfois cachés sous un regard d’orage
De décrypter le fond de tes angoisses
Les balayer qu’il n’y en ai plus de trace
Je te promets d’essayer de te dire
Si rien ne va pour éviter le pire
Me dévoiler dans mes secrets intimes
Tout partager pour un bonheur sublime
Je te demande d’avoir de l’indulgence
Pour mes erreurs et mes faux pas de danse
Les contre sens faits par inadvertance
Comme on fait tous par excès d’insouciance
Moi j’essaierai de bien passer l’éponge
Si tu dérapes ou si c’est toi qui plonges
Je te promets de faire mon possible
Pour accéder jusqu’à l’inaccessible
Je ferai tout pour garder mon courage
Et cultiver le vrai sens du partage
Que notre amour devienne forteresse
Où l’un sera roi et l’autre la déesse
SI TOUT ETAIT A REFAIRE
Si tout était à refaire
Ferais-tu ta vie avec moi
M’accorderais-tu ton amour
Tes pensées tes rêves les plus fous
Viendrais-tu sceller pour toujours
Les remparts, remparts de l’amour
Pour toi je décrocherais la lune
J’irais jusqu’à Pampelune
Je grimperais sur tous les toits
Au sommet de l’Himalaya
Je ferais des choses impossibles
Insensées indescriptibles
Je ramperais à terre te lècherais les pieds
Me donnerais toute entière jusqu’à ne plus exister
Pour toi je referais le monde
Avant la grande hécatombe
Le rebâtirais à ton image
Aux couleurs de ton doux visage
J’y mettrais beaucoup d’harmonie
De tendresse d’amour infini
J’exaucerais tes désirs te donnerais tous les plaisirs
Je serais ta chose ton esclave
J’accepterais toutes les entraves.
LES HOMMES SONT DES FAIBLES
Les hommes sont tous des faibles Mesdames
Sous leurs airs de Macho
Malgré leur force d’aigle Mesdames
Et leurs gros pectoraux
Ils se croient intouchables ces Hommes
Qui se disent si forts
Ils sont très vulnérables ces Hommes
Qui ont peur de la mort
On cherche leur épaule pour pouvoir s’appuyer
C’est bien un peu leur rôle de bien nous protéger
Mais quand on a vraiment besoin de leur appui
Pour des graves problèmes des questions de survie
Il nous faut constater que c’est à nous les femmes
De bien les assister pour éviter les drames
Derrière leur façade d’homme bien dans leur peau
Se cachent des êtres lâches n’ayons pas peur des mots
Ils se font un honneur après l’acte d’amour
De vanter leurs talents ces beaux machos d’un jour
Tout fiers d’avoir pu jouir sans se soucier de nous
Tout heureux d’assouvir leur plaisir avant tout
Mais si on leur répond qu’ils sont nuls en amour
Qu’ils oublient que la femme est plus qu’un beau joujou
Ils deviennent très vite de tout petits garçons
Se replient en ermite demandent des leçons.
JE SUIS EMPRISONNEE
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Je suis emprisonnée
Les pieds et poings liés
Je suis en liberté surveillée
Epiée Jugée Espionnée
Dans les moindres détails
Comme un pauvre animal
Prise au piège de ma destinée
Marécage où je vais me noyer
Où j’ai plongé un peu à mon insu
Dans cette impasse cette voie sans issue
Je cherche en vain la sortie de secours
Est-ce qu’enfin je vais revoir le jour
Volée Pillée Délavée
Mon cerveau dépouillé
Mon âme anesthésiée
On me laisse le droit de bouger
Mais tous mes pas me sont décomptés
Je tourne en rond dans ma cage dorée
Où les barreaux sont tous cadenassés
Je cherche en vain la sortie de secours
Est-ce qu’enfin je vais revoir le jour.
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